À l’origine du mouvement pop sombre humaniste du XIIe siècle, Yurie Hu, Francesco Pastacaldi et Fantazio chevauchent de nouvelles ampleurs souterraines pour faire danser tout ce qui compte : des jeunes adultes de 22 ans.
Imaginez des grandes marches funèbres perses, quand les envahisseurs du monde n’ont pas été empêchés d’entrer dans le corps de chacun, et vous aurez là un avant-goût de la folie enfantine du manège qui aurait laissé Pétrarque et Boccace aussi joyeux que quand l’un d’eux déclare que la magie est partout, du bas fond des pierres du trottoir lorgnés par une fillette florentine déformée de l’intérieur par des démons démodés de cinq ans, que dans le Palais des Médicis. Cet avant-goût vous donne l’arrière-goût du bonbon Tabù et son fameux slogan « Tabù, e si vive di più ». Entre ces deux goûts, un savant basculement méchant et ferme laisse naître des ondulations équivoques que vous aviez pressenties mais pas osé inviter dans le creux de vos peurs soi-disant maîtrisées, des vapeurs si suaves que vous serez choqués.
Fantazio chants, récits, contrebasse, Yurie Hu clavier, Francesco Pastacaldi batterie